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#RDC: Mois de la Femme : La Ministre du Genre lance les activités du mois de la femme à Maluku

La Ministre du Genre, Femme et Famille, Marie-Louise Mwange, a organisé hier lundi 6 mars dans l’enceinte de la maison communale de Maluku, une journée de sensibilisation des femmes paysannes à l’autonomisation par le travail. Cette cérémonie faisait en même temps office du lancement officiel des activités de célébration du mois de la femme.

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« C’est une première depuis la création de cette entité administrative, confiaient des notables du coin. Chants, danses, cris de joie, animations sonores, tout était au rendez-vous hier pour souhaiter aux femmes paysannes de Maluku et de la N’sele un bon début
des festivités du mois de la femme ».

« L’objectif en lançant les activités du mois de la femme à Maluku, explique la ministre du Genre, est de rendre hommage au travail abattu par les femmes paysannes de cette municipalité ». Le choix de Maluku comme lieu du lancement des activités du mois de la
femme, s’explique par le fait que les femmes qui travaillent pour nourrir leurs foyers constituent plus de la moitié de la population générale de cette municipalité, a martèlé la ministre.  » Nous nous sommes dit que la commune de Maluku est la plus grande de la ville de Kinshasa sur le plan de la superficie. Et les femmes à Maluku constituent plus de la moitié de la population. C’est ainsi que nous sommes venues promouvoir le travail fait par ces femmes qui nourrissent pratiquement toute la ville de Kinshasa « , a indiqué la ministre.

 » C’est un sentiment de joie, de compassion vis-à-vis de ces femmes qui se réveillent très tôt le matin pour nourrir toute la population de Kinshasa. C’est l’occasion de les encourager, de leur dire qu’il n’y a que le travail qui anoblit celui qui le produit. Nous leur avons conseillé d’œuvrer dans les associations, seule façon de leur venir en aide à travers par exemple des projets des microcrédits « , a ajouté la ministre.

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Sud-Kivu : Les cambistes ont décrété, depuis mercredi 1er mars à Bukavu (Sud-Kivu) «7 jours sans travail».

Ils ont levé cette option pour protester contre les cas de tuerie enregistrés dans la capitale provinciale du Sud-Kivu. Les cambistes ont également décidé de débrayer pour inciter les services compétents à rechercher et punir les auteurs de ces crimes, qui souvent opèrent à bord des motos.

Quatre changeurs de monnaie ont été assassinés récemment à Bukavu. Le dernier cas remonte au lundi dernier, où une femme cambiste et son mari ont été grièvement blessés devant  leur domicile.

Le commissaire provincial de la police au Sud-Kivu, Jonas Kanakange,leur demande de veiller en premier sur leur propre sécurité à travers la collaboration avec les services de l’ordre. «Je me demande si l’Etat congolais ne peut pas mettre les policiers ou les gens de l’ANR pour cafouiller partout d’où les bandits viennent pour nous tuer. Le lundi, nous prévoyons une marche pacifique pour protester contre le banditisme qui se passe ici en ville», a souligné le président des cambistes de Bukavu, Emmanuel Samuni Biziwi.